mardi 28 avril 2009

Témoignage d'un jeune

Regarder la vie comme elle est. Je vois des garçons de rue vendant des bonbons, des salés, des picolés, des citrons, du poisson, ou laver des voitures lorsqu'ils ne sont pas entrain de voler. La nuit, il n'y a pas de lieu pour dormir, il n'y a pas de nourriture et il n'y a surtout pas de paix. Comme eux, je cherche un abri, nourriture et paix. Pour arriver au point où je suis, j'ai déjà fait beaucoup de choses : j'ai menti et j'ai volé. Mais j'ai décidé de redonner ce que j'avais volé. Je l'ai redonné parce que je suis fatigué de vivre avec les affaires des autres et de ne pas avoir des choses qui m'appartiennent. J'étais fatigué de voir autant misère, autant de manque de bonne volonté entre êtres humains et autant d'injustice. C'était dificile de voir les gens laisser de la nourriture dans leurs assiettes. Nous on les regardaient manger et rire et de temps en temps ils nous offraient les restes.

lundi 27 avril 2009

le 18 avril jour de Monteiro Lobato

Actuellement, lors de l'appui scolaire nous fesons un recapitulatif des dates historiques du Brésil avec les enfants. Le 18 avril jour de Monteiro Lobato* qui a donné son nom au quartier où je travaille à Salvador, le 19 jour des indiens, le 21 des Tiradentes, le 23 jour de l'indépendance du Brésil et de l'alliance avec la France.
*José Bento Renato Monteiro Lobato (Taubaté, 18 de abril de 1882São Paulo, 4 de julho[1] de 1948) foi um dos mais influentes escritores brasileiros do século XX. Foi o "precursor" da literatura infantil brasileira e ficou popularmente conhecido pelo conjunto educativo, bem como divertido, de sua obra de livros infantis, o que seria aproximadamente metade da sua produção literária. A outra metade, consistindo de inúmeros e deliciosos contos (geralmente sobre temas brasileiros), artigos, críticas, prefácios, um livro sobre a importância do petróleo e do ferro e um único romance, O Presidente Negro, que não alcançou a mesma popularidade que suas obras para crianças.

mercredi 22 avril 2009

Evenement Hip Hop à Salvador de Bahia

Hip Hop en mouvement

Hommage pour les 13 ans du mouvement à Salvador de Bahia

Table ronde sur le Hip Hop comme facteur de transformation sociale avec de gauche à droite Nelson Triunfo écrivain, Big Richard danseur, DJ Branco, Nega Mone danseuse et rappeuse et Mario Sartorello animateur de radio.





Lee27 graffeur qui s'inspire du Candomblé et des Orixas










Rebecca 19 ans

Le 21 avril

C’est le 21 avril que s’ouvre l’Année de la
France au Brésil, par des cérémonies à
Ouro Preto et à Rio de Janeiro. Cette date
est jour férié dans le pays : elle correspond à l’anniversaire
de l’exécution à Rio, en 1792, de Joaquim
José da Silva Xavier, plus connu, à cause de ses talents
de dentiste, sous le nom de Tiradentes (littéralement
« arracheur de dents » !). Celui-ci fut
pendu puis décapité et écartelé, sa tête et ses membres
furent ensuite exposés
à Vila Rica (aujourd’hui
Ouro Preto), principale
ville du Minas Gerais (les
« Mines générales »), riche
capitainerie de la colonie
brésilienne. Tiradentes
avait en effet été l’instigateur
d’une révolte minière.

mercredi 8 avril 2009

Le bairro de Lobato









Le Lobato est un grand bairro divisé en plusieurs quartiers:
Santa Lauzia
Baiadeiro
Jardim Lobato
Rua da estraça (moi je travaille à cette endroit)
Bela vista
Prainha
B. do fiscal
Riosinha
Coroado

mardi 7 avril 2009

Jeunes de la rue, qui sont-ils ?

Les jeunes de la rue sont principalement ceux qui vivent sans aucune relation avec leurs familles. Beaucoup sont partis de chez eux pour fuir la misère, des luttes, l'insécurité, et la faim. Quelques-uns ont été expulsés de leurs maisons ou abandonnés dans la rue lorsqu'ils étaient petits. D'autres se sont enfuis d'un orphelinat ou d'une institution. La rue les amène à mentir. La rue les emmènent dans la loi du le plus fort ou tout se décide par la violence.
La rue les rends marginaux. Généralement les adultes ont peur d'eux et ils les traitent comme des hors-la-loi. Les jeunes de la rue pensent que ce n'est plus possible d'imaginer un avenir meilleur. Ils vivent leur quotidien au jour le jour pour "tenir" la plupart d'entre eux se droguent. Le crack leur fait oublier leur désespoir. En générale, ils se déplacent en bande d'une dizaine d'enfants. Ces enfants se bagarrent souvent pour défendre leur territoire et n'ont plus peur de mourir. Dans la rue, ils acquièrent une grande imagination, beaucoup de courage, de vaillance et solidarité entre membres du même groupe.
Pierre Demoulière fondateur d'AMAR extrait du livre "Menina, Menino de rua, A gente gosta de voces"